LA DALLE DE LA FLIBUSTE -AYWAILLE

                    La Dalle de la Flibuste

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                          Avant propos

Connaissant l'endroit depuis toujours, ou presque…C'est en 1981, que mon vieil ami Maurice Levaux, accompagné de Marianne Ryckman et Christian Delgrange, ouvrent la première voie "La Flibuste"

38 ans après, me revoilà sur place… Les ouvreurs ont bien voulu  me transmettre quelques renseignements ainsi que le noms des voies, toutefois certains d'entre eux, préfèrent garder l'anonymat.

Situation et accès :

Liège-Aywaille-Dieupart

A la sortie de l'autoroute E25 à Aywaille-Remouchamps, suivre la route vers Aywaille sur 700 mètres environ jusqu'au "Carwash Carpentier" situé à gauche de la route.

Ici, une petite route  longe le carwash et monte directement vers un petit pont ferroviaire. 


Passez sous ce dernier, de suite monter un court talus pour suivre une sente vers la droite sur +/- 100 mètres jusqu'à la dalle.

Remarques:

Vous êtes tous les bienvenus, l'endroit est discret (soyez-le tout autant) comme tous les massifs orientés au nord et en sous bois, il est préférable de l'aborder par temps bien sec, l'endroit est idéal pour grimper lors de fortes chaleurs. 

Il existe encore pas mal de possibilités, avis aux amateurs.

Inutile de vous rappeler, qu'il est strictement interdit de circuler le long de la voie ferrée et de traverser le rail, c'est d'ailleurs sans intérêt.

N.B. La Dalle de la Flibuste et le Rocher de Sécheval ne sont distants que de 2 km.

http://echosrochassiers.blogspot.com/2018/05/le-rocher-de-secheval.html

Stop ! Arrêtez ça ! !

 

L’usage de la magnésie est strictement prohibé -The magnesia is strictly forbidden – De magnésia ist streng verboten - De Magnesia is ten strengste verboden.

Stationnement:

Près du petit pont, trois voitures maximum, en laissant le passage libre. 

Vous pouvez aussi stationner sur le grand parking du Delhaize situé juste en face.

Description :  

Contrairement à la plupart des dalles du pays qui sont issues d'anciennes carrières, la Dalle de la Flibuste est naturelle, elle est située au pied du versant nord de Dieupart, qui forme un monumental  pierrier, aujourd'hui recouvert de végétation.

Orientée au nord, c'est une dalle en bon calcaire, haute de 20 mètres sur 55 mètres de longueur. Verticale elle est assez "bosselée" caractérisée par plusieurs "alvéoles-niches" situées à des niveaux différents.

Sur la gauche, dans le prolongement immédiat de la dalle principale, deux autres petites dalles assez lisses, bordées de dièdres.

Au dessus et sur la droite de la dalle deux petites barres pouvant éventuellement convenir pour l'écolage après nettoyage.                                                                                                                                   

Le versant regroupe encore une série de petits rochers et blocs, qui s'étalent sur la colline à des niveaux différents, notamment le long du pittoresque sentier du Docteur  Thiry, qui passe devant la Grotte du même nom, la jolie arcade de la Vierge, la Dalle du Banc et les ruines du  Château de  Vieux Jardin situées au sommet du massif.

Au sud, c'est le Thier Bosset ou se dressent les superbes rochers de Vieux Jardin et son point de vue. L'escalade de ces rochers est interdite, pour des raisons écologiques et parce-qu'ils surplombent des habitations.

Accès : Toléré 

De gauche à droite:

A. Voie de Service

J-C Vittoz

Court passage équipé de poignées métalliques qui permet de rejoindre rapidement le sommet.

B. J'en Parlerai au Diable: 6a

Joilen Bammens - J-C Vittoz

Plutôt fin.

Variante directe droite 6a+ (moulinette)

Joilen Bammens

C. La Nicole : 5b

Kangourou

Joilen Bammens 5b

Assez soutenu dans la partie supérieure. 

D. La Flibuste: 5a/5b

Maurice Levaux -Marianne Ryckman et Christian Delgrange - 1981.

Equipé sur broche par J-C Vittoz.

Remarque: Jolien Bammens à répété la voie en tête avec l'espacement de  l'équipement original. Depuis, avec l'accord des ouvreurs, 2 broches supplémentaires ont été ajoutées

E. Zuzmó: 6b (Soutenu et mental)

Joilen Bammens - Michel Verdren

Equipé sur broche par J-C Vittoz

F: L'Ombrèdje: 6a (à confirmer)

Kankourou- J-C Vittoz

Equipé sur broche - J-C Vittoz.

G. La Tété: 5a+ (1949- 2019 - Une femme d'exception)

Kangourou- J-C Vittoz.

Belle voie sur "bonnes prises".

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Dans La TéTé

                               Avertissement:

L'escalade est une activité " à risques" le participant non encadré par une personne compétente doit estimer lui-même les risques qu'il prend en s'engageant dans une voie et est donc seul responsable de sa propre sécurité.

D’office les grimpeurs déchargent le propriétaire et les équipeurs des voies de toute responsabilité d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter de la fréquentation de ce site et de la pratique de l’escalade. 
le grimpeur autonome est seul responsable de sa propre sécurité, voire de celle des autres.
Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut s'exposer suite à son engagement dans les voies.
Et se rappeler que, malgré toute l'attention apportée lors de l'équipement d'une voie en falaise, nul ne peut garantir la fiabilité absolue des points d'ancrage, le risque zéro n'existe pas le croire serait un leurre.
Il faut donc ne pas accorder une confiance excessive dans les amarrages, une règle essentielle est de toujours vérifier l'équipement en place. Dans le doute, chaque grimpeur est tenu de prendre les mesures de prudence qui s'impose, cela en toute circonstance.

LE ROCHER DU CHATEAU D'EMBLEVE et SUR LA TRACE DES GATTES

L’escalade comporte des risques objectifs et subjectifs que chacun doit connaître et assumer pleinement.

L’absence de dangerosité sur un site naturel ça n'existe pas, même en plaçant un ancrage tous les trois mètres...  

               Escapades Ardennaises

       Le Rocher du Château d’Emblève

            Et sur la Trace des Gattes

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Situation et accès :

Liège-Aywaille-Emblève

IGN : 49/ 1-2

Coordonnées : X 240.675 Y 13

Accès:

Du Pont d’Aywaille, remonter la N 30 vers Sprimont sur +- 300 mètres, puis la deuxième à gauche une route secondaire (le Chemin d’Emblève) Panneau indiquant EMBLEVE.

Au bout de ce dernier à l’orée du bois, stationner au mieux.

Suivre un chemin parallèle à la vallée, qui aboutit au sommet du massif et aux ruines

Par l'aval en venant de la rue des Remparts à Martinrive (tracé rouge) 

Par l'amont: par route d'Emblève (tracé jaune) par ce côté, un sentier monte jusqu'aux ruines, il contourne et longe le massif par le flanc nord. (Voir le plan)

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N.B.

Le Conseil communal, afin d’éviter la confusion entre la "Rue de Raborive" et le lieu-dit "Raborive" et suite à l'avis favorable de la commission Royale de Toponymie, arrête à l'unanimité le changement de dénomination de la Rue Raborive en Rue des Remparts.

Description :

Le rocher d'Emblève avec celui de Sécheval:

http://echosrochassiers.blogspot.com/2018/05/le-rocher-de-secheval.html

Est de loin le plus important de la vallée, il domine la rive droite de l’Amblève, dont une grande partie de la base baigne dans la rivière.

Orienté au sud-est, il est vertical et haut de 40 à 65 mètres sur +/- 200 mètres de longueur, malheureusement il est fort encombré de végétation et l'escalade y est interdite.

Dans les flancs du rocher s’ouvrent deux petites cavités : Le Trou du Château d’Emblève, qui présente un puits incliné de ± /- 7 mètres suivi d’un passage étroit qui perce de part en part la crête rocheuse pour déboucher sur une belle lucarne en plein vide. Celle-ci est quasiment invisible depuis la vallée car elle se fond dans la masse.

A l’extrémité aval de la crête, c’est le Trou de la Sentinelle.

Le puits d'entrée du Trou du Château

                         Emblève ou Amblève

Le Château d'Emblève, est erronément dénommé Château d'Amblève en effet, le site est situé sur la commune d'Aywaille au hameau d'Emblève.

En fait,  il existe deux châteaux d'Emblève, l'actuel est la demeure des propriétaires il est situé au bord de l'Amblève en rive droite, les ruines se situent un peu plus vers l'aval au sommet d'une grande falaise dominant la rivière.

L’escarpement supporte les ruines du Neufchasteau sur-Emblève, cette forteresse médiévale dénommée aussi Château des quatre Fils Aymon, fut construite d’après les estimations au Xe siècle et fut détruite à la fin du XVIe siècle. Aujourd’hui, les ruines sont envahies par la végétation, il subsiste encore des vestiges du donjon, du corps de logis, des murs d'enceinte, ainsi que d'autres parties du château.

Plan A. Raway

http://www.aywaille1.be/Chateau_Ambleve/Ruines.htm

    Corps de logis

                                                                  

                                          Escalade

2 voies ont été ouvertes la première La Voie Bayard en 1977, par Arno Falcata, Christian Delgrange, Eddy Luyckx et Maurice Levaux.

La seconde en 1988, par M. Lhonneux et J-C Vittoz. Le Donjon: 5a haute de +/- 40 mètres, elle est située dans les dalles juste sous ce dernier. Ces voies sont actuellement impraticables et l'escalade malheureusement interdite

Vidéo

https://www.youtube.com/watch?v=ht3Ctis7gNU&feature=youtu.be&fbclid=IwAR1_WQUZ4A_uCEDklXcf2onr81i8dPLxGdJ6ERmuAR-4HjrDDdQiNyhSp_k

La crête offre un joli parcours d'environ 150 mètres au départ du Trou de la Sentinelle, elle est barrée par un gendarme et un ressaut. Au ressaut trois passages sont possibles, 4c directement, 4 expo par la face Amblève (Sud) ou de 3 en contournant par le flanc nord.

 

Trou de la Sentinelle: 

 

 

                                    Première Canine

C'est vraisemblablement une première canine, bravo à Guiby et à Fabrice.

Après l’effort, un incontournable la Brasserie Elfique située  aux pieds des rochers sur la rive opposée.

Le site est une propriété privée, vous y accéder sous votre entière responsabilité.
 
D’office les visiteurs déchargent le propriétaire, de toute responsabilité d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter de la fréquentation des lieux.

Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut s'exposer.

                    Sur la Trace des Gattes

Pour les amateurs qui désireraient un parcours un peu plus "aventureux" Voici "Sur la Trace des Gattes" situé lui aussi en rive droite de l'Amblève à 3500 à vol d'oiseaux et en amont d'Emblève

La situation exacte ne vous sera pas dévoilée (secret de polichinelle) car tout le monde ou presque, reconnaîtra sans nul doute ce célèbre site ardennais.

j'avais envie de concrétiser un vieux projet, ce fut fait ce samedi dès potron-minet (6h) pour l'ensemble compter en moyenne 3 heures de crapahutage.

Alain Vincken - J-C Vittoz - juillet 2015.

C'est la traversée intégrale d'amont vers l'aval, de la HDG, il est difficile d'attribuer une cotation à cet itinéraire aérien, qui se déroule en terrain exposé en suivant au mieux une "trace" étroite à très étroite à +/- 30 mètres de hauteur. 

Remarque :

Attention, à ne pas confondre avec le/les traces et sentes supérieurs dont notamment celui équipé de cordelettes en guise de main courante.

La Brèche de départ

La qualité de la roche est médiocre et par endroit il se forme de petits cônes d'éboulis très instables, il est fortement recommandé d'être encordé, malgré que l'assurage soit tout à fait aléatoire.

Nous avons terminé en descendant au fond du "Cratère" rappel de 20 mètres, puis par son "Tunnel" suivre une sente qui rejoint la vieille route.

Ce jour là, hormis une chèvre et son chevreau, nous n'avons rencontré aucun troupeau de chèvres ni les fameux boucs, où étaient t'ils donc cachés par ce samedi caniculaire… ?  Et pourtant elles sont bien là…

AVERTISSEMENT:

Site classé et de grand intérêt biologique. Restez discret, respectez les lieux, la faune et la flore. Regardez, n'arrachez rien, n'emportez rien.

Les prétendants crapahuteurs, devront impérativement avoir le pied sûr "trébucher" ici est interdit, car l'issue serait à coup sûr fatale…
L'escalade est une activité " à risques" le grimpeur non encadré par une personne compétente doit estimer lui-même les risques qu'il prend en s'engageant dans une voie et est donc seul responsable de sa propre sécurité.

D’office les grimpeurs déchargent le propriétaire et le gestionnaire du site de toute responsabilité d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter de la fréquentation du site et de la pratique de l’escalade
Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut s'exposer suite à son engagement dans cet itinéraire.

             Cheminement approximatif  et incomplet

 

Tracés:
Jaune: Traversée
Blanc: Retour
Rouge: Remontée

Le Cratère

Le Tunnel

LE "TESTEUR" DE BROCHES DU CLUB ALPIN BELGE

LE "TESTEUR" DE BROCHES DU CLUB ALPIN BELGE - HAPPY BIRTHDAY !!!!

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Que le temps passe vite… Deux ans déjà que l'on nous annonçais crânement l'acquisition d'un bidule que je qualifiais d'emblée de débilité et en ajoutant ! Il faut arrêter le délire… Mais qu'est donc devenu l'engin ? D'après des sources bien informées, on n'a plus jamais entendu parler de " l'instrument infernal"

L'objet helvétique doit sans nul doute croupir dans une des caves de l' Avenue Albert Ier à Namur…Heureusement d'ailleurs pour la sécurité de tous…

Un anniversaire ça se fête !!! Et comme mes propos ont été censurés sur le FB du CAB, Je me fais un immense plaisir en vous remémorant "l'affaire"

                 TESTS DES BROCHES ATTENTION !

Le Club Alpin Belge investit et nous annonce l'acquisition d'un "appareil de test des broches scellées" nommé ainsi par ses concepteurs Suisses qui précisent "Il sera avant tout utilisé dans les cours de rééquipement de voies" Et ils ajoutent "La mise en place de l'appareil de test exige concentration et connaissances spécifiques".

Tout d'abord il faut savoir, que c'est le scellement que l'on va tester, pas la broche et que, la résistance du scellement et de la broche à une traction verticale, est bien supérieure à la résistance d'une traction axiale.

Paradoxe ! C'est pourtant en traction axiale que les "tests" vont être réalisés, chercher l'erreur...

Lors d'une chute, (la loi de la pesanteur oblige) la traction se fera toujours vers le bas, de façon verticale (perpendiculairement à l'axe de la broche) En moindre mesure latéralement mais JAMAIS en traction axiale, sauf, bien évidemment dans les toits ou des surplombs très prononcés.

Il s'agit donc de tests de traction afin de déterminer si la broche en place est fiable.

On nous certifie "que le test n’est en aucun cas « destructeur » car la force appliquée en axiale est limitée à 500 kg, soit 1/3 de la charge de rupture minimale.

Même à 1/3 de la charge de rupture, effectuer ces essais sur l'équipement à demeure dans les voies, est pour moi tout à fait irresponsable, dangereux et risquerai de saper insidieusement l'assemblage.

Je cite: "Il est évident qu’une broche testée dans ce sens va souffrir même légèrement donc une broche testée bonne ou mauvaise devrait être remplacée juste après"

Accepteriez-vous que l'on fasse des tests similaires sur votre matériel personnel, corde, sangle, dégaines, mousquetons, descendeur et ensuite continuer à vous en servir... ?

Bien que la pose des broches soit relativement récente, il faut aussi tenir compte de l'ancienneté des ancrages, de la rouille et de la corrosion galvanique particulièrement à Dave. 
De l'orientation du rocher, l'humidité relative du site, s'il est situé en sous bois, dans un endroit particulièrement pollué, sans négliger, bien que plus rare l'inéluctable mécanique des roches.

Un exemple, à Freyr ou il y a plus de 600 voies, quels itinéraires vont êtres choisis et sous quel critère ? Tester une ou plusieurs broches, ne sert strictement à rien, en effet, dans une voie, un ancrage peut très bien tenir, un autre moins bien et le suivant pas du tout.

Bref ! Vous l'aurez compris" tirer" sur un ancrage pour s'assurer de sa solidité, n'arrange pas toutes les choses, il faut bien évidemment des vérifications régulières mais surtout la collaboration, l'attention et le bon sens des grimpeurs qui parcourent ces itinéraires, le contrôle visuel reste pour moi primordial.

Et se rappeler que, malgré toute l'attention apportée lors de l'équipement d'une voie en falaise, nul ne peut garantir la fiabilité absolue des points d'ancrage, le croire serait un leurre.

Dans le doute, chaque grimpeur est tenu de prendre les mesures de prudence qui s'impose, cela en toute circonstance.

                             Rocher et béton

             Comparons ce qui est comparable

Les propriétés mécaniques et chimiques du béton sont totalement différentes des roches. En conséquence, vouloir évaluer les tests réalisés en industrie sur des amarrages fixés sur des structures en béton ou autres maçonneries, n'est absolument pas comparable et totalement fantaisiste.

De surcroît, la solidité du minéral, diffère selon sa nature et de sa structure, comme les rochers de Beez et du Néviau constitué de calcaire dolomitique sablonneux par zone, le poudingue de Régissa, le quartzite, le grès calcareux de Durnal, ou celui plus spécifique de Grosse Roche du grès arénite quartzique.

Voici l'avis d'un éminent professeur de l'université de Liège une référence en ce domaine.

Professeur ordinaire, responsable du laboratoire de Pétrologie sédimentaire. Licencié en géologie (ULB), DEA en sédimentologie (Paris-XI), agrégé en géographie (ULB), docteur en sciences (ULB).

Bonjour Monsieur Vittoz,

Je suis bien sûr d’accord avec vous. La roche est en effet un matériau très différent du béton dans sa nature, ses discontinuités spécifiques, porosité, etc.

Bien cordialement,

Mais aussi:

Bonjour Jean-Claude,

Après lecture de ton article, avec lequel je suis en accord complet, un point sécurité me paraît très important, faire subir à des ancrages en place une force de 500kg en traction n'est pas vraiment un test non destructif sans conséquence pour l'amarrage.

Qui plus est nous ne sommes pas dans du béton aux caractéristiques connues.

La variété de nos rochers, nos broches et des résines utilisées font qu'il sera très difficile d'établir un référentiel de contrôle.

Et que dire de la sanction ?? Si ces tests devaient être effectués dans les voies, qu'elle confiance devront nous accorder à ces ancrages par la suite ???

Francis ATTA - Responsable Essais Non destructifs, Responsable équipe intervention (Risques Industriels Majeures) Référent travaux en hauteur - Groupe SAFRAN.

Pratiquant: La spéléo, l'escalade, le canyonisme, la via ferrata.

Je cite aussi Jean-Michel Geets "Concernant les ancrages en demeure dans les voies.. A quoi ça sert et quel sera le traitement des données ? Remplacer toute une voie ? Tout un massif ? Selon un test non destructif qui n a pas dès lors de valeur (en traction seule)."

Et avant cela... Il y a hélas tellement d ancrages à remplacer et de relais à fiabiliser dans nos voies belges... " Broches installées avec l'œil horizontal, anciens ancrages ou pire.. les pitons cimentés de Dave"

Mais encore:

Un autre exemple parmi tant d'autres de mauvaise gestion de nos décideurs, vous vous souvenez sans doute des 7 pages dans A&A n°192 concernant le fameux testeur de broches, dont 5 pages étaient exclusivement réservées pour justifier son achat et son usage, un raisonnement pathétique  qui ne tient pas la route, face aux arguments des spécialistes.

Eddy Abts

En conclusion:

Le fait de savoir qu'une broche sur dix n'a pas résisté au test dans la voie X, idem dans la voie Y servira finalement à quoi ? A pas grand chose assurément...

 Ces tests comme pour l'ensemble des tests en général, doivent (et sont) effectués en "labo" sur des éprouvettes destinées à cet effet et le matériel testé est définitivement jeté AU REBUS.

Si malgré tout ces épreuves sont exécutées sur le terrain, il faut impérativement qu'elles soient effectuées sur des "Blocs" ou sur des secteurs hors voies. Si les tests devaient êtres pratiqués dans les voies qu'ils soient positifs ou négatifs, les ancrages doivent être obligatoirement remplacés.

POUR VOTRE SECURITE Voyez aussi:

http://infos-escalade.blogspot.com/2018/05/normal-0-21-miseen-garde-sur-les.html