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mercredi 24 octobre 2018

LES ROCHERS DE TILFF- HISTORIQUE

LES ROCHERS DE TILFF- HISTORIQUE


VOIR AUSSI : LES ROCHERS DE TILFF

https://escaladeenbelgique.blogspot.com/2019/04/cliquez-pour-agrandir-les-rochers-de.html



                            
                                              Sainte-Anne


  

                                   HISTORIQUE
 
C'est suite aux activités d'une carrière qu'une partie des flancs de la "Montagne" Sainte-Anne fut arrachée.
Les travaux engendrèrent la dalle que nous connaissons actuellement et en mars 1837, après un tir de mine, des ouvriers carriers mirent à jour l'entrée de la Grotte de Tilff et/ou de Sainte- Anne.

L'annonce de la découverte attire les curieux.


Parmi ceux-ci une équipe de trois hommes composé du baron Beeckman, de Th. Weustenraad et de Ch. Grangagnage, les premiers à s'enfoncer dans les entrailles de Sainte-Anne.

Ces hommes feront partie des précurseurs d'une discipline qui deviendra plus tard la spéléologie.

Peu après la découverte, la carrière cessera heureusement les travaux et le site modifié reprendra peu à peu un aspect naturel.
En 1962, Etienne Lemaire du GAS découvrira le réseau supérieur de la grotte.

"Les Alpes Tilffoises"


1915, c'est la première guerre mondiale ; les Allemands sont chez nous. Cette année là, la famille Mallieux quitte Liège pour venir s’installer à Tilff, région plus paisible à cette époque troublée.

Le fait serait tout à fait banal, si ce n’est que cette famille avait deux garçons : André et René, ce dernier deviendra un des pionniers de l’escalade liégeoise.
Habitant non loin des rochers, René et André vont souvent jouer à St Anne, munis de bougies et de boites d’allumettes, ils font quelques incursions dans la grotte, mais jamais très loin précise René.

Ce qui intéresse surtout les frères Mallieux, se sont les rochers situés à gauche de la grande dalle, un terrain de choix qu’ils gravissent à moult reprises, non sans se faire enguirlander par les passants surpris par l’audace de ces effrontés.

Leur plus grand « exploit » est d’avoir poursuivi l’escalade en louvoyant entre les parties les plus raides (solo) et rejoindre, fiers comme Artaban, le château de Brialmont et son verger orienté plein sud, afin de s’adonner à la traditionnelle partie de maraude.

Il fallait cependant se méfier du garde plutôt sectaire. Cela se passe en 1918, René à 12 ans, son frère André est d’un an son aîné.

La famille Mallieux retournera à Liège en 1920.

André décède en 1977. Quand à René, il s’éteint le 9 juin 1995 à l’age de 88 ans, à Bruxelles où il habitait.

Peu de temps avant sa mort, cet homme affable, modeste et pourvu d’une mémoire admirable, m’avait confié, « en 18 à Tilff ce n’était pas réellement de l’escalade » chapeau quand même Monsieur Mallieux, la suite nous a prouvé que vous saviez grimper.

Il faudra attendre 1954 pour voir arriver à Sainte-Anne, une autre figure de proue de l’escalade liégeoise : André CAPEL avec lui les choses sérieuses vont commencer, il ouvre les Dièdres Couchés et Le Grand Dièdre de St Anne ,la première voie de la dalle.
Puis c’est au tour du Dièdre de la Grotte. Il s’attaque ensuite à L’Araignée au Plafond L’empreinte indélébile des anciens.

Cette dernière sera libérée 29 ans plus tard par Arnoul T’KINT et cotée 7c.

La dalle n’intéresse pas Capel, il déclare ; « gravir ce miroir nécessiterais un gollot tout les mètres cinquante, ce qui en ferais une escalade artificielle monotone ».
Bien sûr, André n’en reste pas là, il continue son périple en ouvrant de nombreuses voies dans les divers massifs de la vallée de l’Ourthe.

Il nous quitte définitivement en 1963 au Piz Badile,3308 mètres dans les Alpes, à la frontière italo-suisse.

En 1963, dans les principaux massifs Wallon, bon nombres de voies sont ouvertes, ou du moins les classiques.

Faut t’il rappeler que c’est en 1926 que les premiers grimpeurs débarquent aux rochers de Dave et d’Yvoir, en 1929 aux Grands Malades et qu’en 1930  Xavier de GRUNNE ouvre le premier itinéraire à Freyr, qu’à la même époque Roi Albert 1er et X. de Grunne gravissent la Cathédrale à Sy, tandis que Camille FONTAINE s’octroie la Voie Normale.

Paradoxalement, la dalle de Tilff reste vierge, il faudra attendre 1963 pour que trois jeunes grimpeurs liégeois décident enfin de s'attaquer a cet « épouvantail » ils se nomment Jacky DELDERENNE, Jean-Claude JEROME et Paul MOÏSE.
Chaussés de « Rigides » ils ouvrent en mixte la première voie de la dalle : La Directe, suivie de La Germaine, Le Pilier Capel, etc…

En mars 1965, Jacky réalisera la première en libre du Pilier Capel, à une seule reprise il pose le pied sur un piton. Cette performance lui vaudra les félicitations de Claudio BARBIER ce monstre sacré est aujourd’hui encore considéré comme le meilleur grimpeur belge de tous les temps.

Les Italiens experts en la matière (contrairement au Club Alpin Belge) ne s’y étaient pas trompés et l’avaient surnommé «  Il Maestro » suite à ces nombreux exploits effectués notamment dans les Dolomites.

Citer son impressionnant palmarès n’est pas le but de cette historique, on peut néanmoins mentionner sa prouesse la plus légendaire et qui semble encore aujourd’hui ressortir du domaine de l’impossible.

Le 24 août 1961, il fit en solitaire les ascensions des cinq faces du Lavaredo, soit environ 2000 mètres d’escalade en huit heures et quarante minutes ( ou quinze heures en tenant compte des descentes ), qui dit mieux…

Claudio écrira à Jacky : « Cher Jacky, bravo pour le Pilier Capel, avec un clou ça doit être vache " cela mé meuh " Barbier adorait les jeux de mots. Lui aussi nous à quitté en se tuant « accidentellement » en nettoyant une voie aux Rochers du Paradou à Yvoir.

PLUS sur "l'Accident"


Quiconque a grimpé à Tilff connaît les grosses broches à anneaux que l’on retrouve un peu partout dans le massif, ces amarrages furent forgés et placés en 1963 par un sympathique personnage Gaston LEHIME. Gaston grimpait rarement ; à ses heures, il se transformait en spéléo-photographe.

Ce forgeron amoureux du site, avait l’intention de tendre un câble pour effectuer une tyrolienne, allant du sommet de l’Anticlinal, pour rejoindre le sommet des Dièdres Couchés.
Lui aussi nous à quitté, et malheureusement son projet ne se réalisa pas. 
Merci quand même Gaston, tes broches sont toujours très utiles
    
 Jean Claude Vittoz.


Bibliographie:


Regards 16 - 1994 -Bulletin de l'Union Belge de Spéléologie- J-C Vittoz 

lundi 22 octobre 2018

LES ROCHERS - LA FAILLE DE LA FAUSSE VIERGE - LA GROTTE ET LE FORT DE MAIZERET

L’escalade comporte des risques objectifs et subjectifs que chacun doit connaître et assumer pleinement.

L’absence de dangerosité sur un site naturel ça n'existe pas, même en plaçant un ancrage tous les trois mètres...  






                   LES ROCHERS DE MAIZERET

                                         Maizeret d’antan

Partie droite des Rochers de Maizeret, sur la droite les Rochers

avalés par la carrière Gawday.

Avant que la carrière n’éventre la colline, ces rochers ne formaient qu’un seul ensemble. 


Cliquez pour agrandir




Situation et Accès :
Namur - Andenne - Maizeret
Coordonnées : X 194.100 Y 128.100
Carte IGN 48/ ½


Par la vallée de la Meuse, suivre la N 90 Liège-Namur jusqu’au pont de Namêche. Poursuivre sur 150 mètres et stationner sur la gauche de la route, juste après l’entrée de la carrière ( siège de Maizeret) bon emplacement de parking. 
Un peu plus loin, entre le grand panneau routier et un abri construit en dur débute une trace, la suivre au mieux jusqu’au pied de la falaise.

Ce grand massif est composé de deux secteurs bien distincts : Meuse et Samson.


Cliquez pour agrandir
 


Le versant nord (Meuse) est juché au sommet d’un versant boisé et abrupt qui domine la Meuse, c’est une imposante et longue muraille calcaire qui s’étend sur environ150 mètres, sur une hauteur variant de 30 à 45 mètres.
Dans sa partie gauche elle est éventrée par une grande faille La Fausse Vierge, superbe phénomène karstique unique en Wallonie qui présente une belle fracture d’une hauteur totale de 30 mètres à deux niveaux et d'une profondeur de 17 mètres maximum.

Cette cheminée- chicane fut baptisée ainsi par Claudio Barbier qui l’escalade dans les années 70 en croyant faire une première, déçu il la dénommera La Fausse Vierge.

L’ensemble est barré par de nombreuses zones surplombantes certaines douteuses entrecoupées par des dièdres, des dalles, et par des fissures-cheminées.

La roche est de bonne à moyenne qualité délitée par zones et en général assez compacte.

Un peu plus en amont, et séparé par un couloir, on découvre Le Rocher de la Grotte d’environ 60 mètres de long sur plus ou moins 25 mètres de hauteur, en grande partie recouvert de lierres, la roche est un excellent calcaire.

Tout le long et en contrebas de la falaise, on dénombre 7 cavités artificielles qui forment des grands porches et des tunnels.

Lors de votre éventuelle visite, soyez très discret dans la mesure du possible, essayer d’emprunter tous la même trace, afin de ne pas trop déstabiliser la pente, et d’éviter au maximum les chutes de pierres. A l’avance grand merci.
 
Les hauteurs de Namêche et de ses environs, offrent une superbe vue sur la vallée. D’aval vers l’amont on distingue les divers groupes rocheux, formés par les rochers de Sclayn, de Thon-Samson et de Maizeret.
L’ensemble est grandiose et s’apparente à un paysage du Vercors, cela bien sûr, toutes proportions gardées.





Pour la petite histoire :

C’est au début des années 70 que Claudio Barbier, se rend pour la première fois aux rochers de Maizeret. 
C’est tout naturellement, que son regard est attiré par une grande faille caractéristique, qui raye la face sur pratiquement toute sa hauteur.
Avide de tout connaître, Claudio s’empresse de la gravir croyant effectuer une première, mais, arrivé au sommet du méandre, un piton flanqué dans une fissure le nargue, à l’évidence, quelqu’un est passé avant lui.
En effet, la première fut réalisée bien avant en 1958, par un dénommé Bernard Legrand, inscrit au CAB depuis 1956. A l’époque sa famille était propriétaire du site et avait l’intention d’installer une antenne de TV, au sommet de la faille.

C’est un peu frustré, que Claudio baptisera cette « Cheminée » La Fausse Vierge Mais, il n’en reste pas la et ouvre trois autres voies. Ces dernières sont notamment reprises, dans le Guide des Rochers Belges du CAB de 1978, fascicule : La Meuse en aval de Namur.
Les renseignements concernant ces itinéraires sont plutôt flous, les voies ne portent pas de noms, ne sont pas équipées, et toutes les trois sont bizarrement cotées difficiles (D)

La seule voie qui soit vraiment repérable à coup sûr, est un superbe dièdre caractéristique, situé à une cinquantaine de mètres à droite de la Fausse-Vierge. Comme celle-ci n’était pas encore baptisée Patrick Lanners et moi- même, nous nous sommes permis de nommer cette voie « Sur les traces de Claudio » que nous avons gravi et coté.

Equipement: Spits, broches, pitons. 
 
Accès : Privé, toléré

Remarque :
Cet important massif, offre aux grimpeurs entreprenants et courageux de nombreuses possibilités d’ouvertures. Cela moyennant un gros nettoyage.
Comme dans tous les massifs très peu fréquentés, la nature reprenant vite ses droits, il vous faudra sûrement faire une séance de nettoyage avant de grimper.
 
                                
FACE NORD - MEUSE

                            
LA FAILLE DE LA FAUSSE VIERGE
 
Description :

La Fausse Vierge est un  superbe phénomène karstique unique en Belgique.

Il présente une belle fracture d’une hauteur totale de 30 mètres. 

Cette « Diaclase » est composée de deux niveaux : le premier s’ouvre à plus ou moins 13 mètres du sol, il est large de 2 à 3 mètres et profond d’une quinzaine de mètres.

Le niveau supérieur est situé à 25 mètres du sol accuse 2m50 de haut, et s’enfonce sur +/- 17 mètres dans le rocher.
Au fond en s’enfile dans une courte étroiture de l’autre coté on- peut à nouveau se redresser, mais malheureusement, cela se termine quelques mètres plus loin sur deux petites niches, situées de part et d’autre du méandre.

Par temps sec, la Fausse Vierge se gravit sans problème en solo, nous avons pris l’initiative de l’équiper, afin quelle soit abordable par tous et en toute sécurité. (Brochage effectué en mai 99)

La Fausse Vierge : 4
Bernard Legrand 1958.
Equipé sur broches J-C Vittoz- mai - 99.

Une dalle à gradins aboutit dans un renfoncement. Un court passage légèrement déversé permet de prendre pied à l’intérieur du méandre. Relais facultatif, 2 broches.
La « Cheminée-Chicane » se remonte en oppo, et ou en ramonage soit, par l’intérieur ou la Frontale est nécessaire soit, au juste au- dessus du relais, ou la lumière du jour suffit amplement
 
La "Cheminée-Chicane" 


  
 
On redescend par le même cheminement ou par un beau rappel extérieur de 25 mètres. Un peu plus haut sur la droite, deux broches supplémentaires, permettent un remontée aux bloqueurs et ou à l’échelle de 26 mètres plein vide, une C30. 

Le cas échéant, on peut si on le désire effectuer un petit circuit. 




 Relais premier palier






 

Variante de la Fausse-Vierge : 5c/ 6a
Équipé sur broches - J-C vittoz
Du premier relais s’élever de deux mètres, puis traverser vers la droite pour rejoindre l’extérieur. Un passage déversé et aérien aboutit au relais supérieur.

Le Nain de Jardin : 4c
S. Wautelet et J-C Vittoz août 2001

Spécialement dédié à « Pas-Triste » qui se reconnaîtra certainement, allez savoir pourquoi…
Trois mètres à droite de la faille de la Fausse Vierge, on escalade une dalle fracturée. Arrivé sous le surplomb, on tire à gauche pour rejoindre le premier relais de la Fausse Vierge. Assurance du Haut.

Sur les Traces de Claudio : 6c
Claudio Barbier 1970

C’est une superbe escalade technique, qui commence par une courte dalle, suivie d’une zone déversée qui permet de se rétablir dans le dièdre où la difficulté va croissant.
Hormis quelques vieux pitons et spits sans plaquettes, la voie n’est toujours pas rééquipée, l’assurance s’effectue donc par le haut. 


Réquiem Pour un Con :
5c / 6a ( broches)
A. Vincken et J-C Vittoz – mai 2000
A plus ou moins 40 mètres à droite de « Sur les Traces de Claudio » on démarre à hauteur d’un petit trou. Rejoindre une zone surplombante, parcourue par une profonde fissure. Relais-Rappel sous le sommet.

L’Estchafemint : 4
A. Vincken et J-C Vittoz – mai 2001
Equipé sur broches
A l’extrême droite du massif, remonter un large dièdre.
Variante : 5c
A gauche du départ initial, emprunter une bonne fissure. Assurance du haut.

6 voies allant du 4 au 6c
Equipement : sur broches
Accès : Privé, toléré
 
                       
VERSANT EST - SAMSON



Ce versant offre deux beaux rochers séparé par un large couloir.

Le Rocher « Aval » est haut d’une vingtaine de mètres, caractérisé par une faille, flanquée à mi-hauteur d’une grande « Niche » sur la droite un « Rognon » sillonné par une fissure-cheminée.
La roche est un solide calcaire assez compact et de teinte très blanche.
Les relais (double broche + maillons) s’effectuent sur une confortable vire.

Le Rocher «Amont » est superbe vertical à déversé, il est haut d’une trentaine de mètres et présente une face à la configuration assez tourmentée ou s’ouvre plusieurs petites cavités l’ensemble est barré de petits toit, dévers et par un grand dièdre oblique. Ici aussi la roche est excellente. 



 Rocher aval

 La carrière et le rocher amont




 Au rocher amont



Ces voies ne sont pas localisées

 Cloé sans H : 6b+

Jolly-Nat : ?

La Directe (bloc) 5c

Lapin Noir 5a

Le Coin Éliminante : 4b

Le Pied Coincé 5c

Le Pilier du Doudou : ?

Piton de Sable 7a

Réaliser son Rêve 7a+

Tempête de Sable 5c

 
                      LA GROTTE DE MAIZERET

Accès :
Au départ de la Fausse Vierge, on longe intégralement la falaise vers la droite, on traverse un couloir, pour rejoindre un rocher secondaire ou s’ouvre la cavité. ( 2 entrées )

Coordonnées :
Carte IGN 47 ¾
X 193.650
Y 129.675
Altitude 140 mètres

Géologie : Calcaire Viséén.

Description :
C’est une petite grotte horizontale à deux entrées, son développement est de 67 mètres.
Une belle galerie entrée n° 1, et un boyau entrée n° 2, rectilignes et quasiment parallèles convergent et aboutissent dans un petite salle, d'ou démarre plusieurs étroitures. Possibilités de prolongation ?

Remarques :
Cette cavité, a été découverte par Alain Arkens du Spéléo- Club « L’astragale » en 1986.
Ce dernier, à décrit et topographié celle-ci dans l’UBS INFO n° 24 de 1987, sous l’appellation de « Grotte de Thon-Samson », ce qui est une méprise.
En effet, l’auteur situe la grotte dans la vallée du Thon-Samson, alors qu’elle s’ouvre dans la vallée de la Meuse et sise sur le territoire de Maizeret.

Afin qu’il n’y ai pas ou plus de confusions possibles, je pense qu’il fallait rectifier, une erreur de plus, pour le Guide de l’Escalade en Belgique qui confond les Rochers de Maizeret et ceux de Thon-Samson. 





                 LE FORT DE MAIZERET

L’un des neuf forts assurant la défense de Namur.300 soldats occupaient le site en 14-18 et 40-45.
Dénommé aussi "Fort du Diable" l’entrée principale est fermée par un portail grillagé avec chaîne et cadenas.

Avant le nettoyage et l'équipement de la paroi par le KBF, il n'était pas facile de repérer les deux bouches d’aérations qui s’ouvrent en pleine paroi rocheuse à +/- 60 mètres du sol et +/- 10 mètres sous le sommet du massif.
Elles sont établies quasiment au même niveau et distantes l’une de l’autres d’environ 10 mètres, on y accède par un rappel de 10 mètres (Rappel de la casserole) et désormais en escalade.

Le rappel de la casserole






Plus:


L’accès par l’ouverture aval est scabreux donc à éviter, car à cet endroit la roche est particulièrement  délitée (affleurement de terre) et certains blocs tiennent par habitude.

Attention ! !  Dans une des « salles » s’ouvre au ras du sol un magnifique puits cylindrique et dans d’autres coursives des puits rectangulaires, où la chute serait fatale prudence donc…

NB. Le propriétaire à demandé au KBF de grillager les entrées.

L'accès au fort s'effectue sans effraction et déprédations de quelque nature qui soit.



Vous pénétrez dans les lieux a vos risques et périls.

Bouche face Meuse



 Exercice oppo  


 Le cylindrique, plus profond et un tantinet plus dur




Non comment




 Trou de coupole



 Bibliographie :
Guide des Rochers Belges : C.A.B. – 1978.
Guide de l’Escalade en Belgique S.S.W. 1991.
Ardennes et Alpes - C.A.B. – n° 129 – 2001 – J-C Vittoz.
Regards –UBS- n° 10 – 2001- J-C Vittoz
Spéléo-Info – n° 150 – 2001 – J-C Vittoz
Blocs et Falaises de Wallonie - La Meuse en Aval de Namur – 2002- J-C Vittoz.

                                            Avertissement:

"L'escalade est une activité " à risques" le grimpeur non encadré par une personne compétente doit estimer lui-même les risques qu'il prend en s'engageant dans une voie et est donc seul responsable de sa propre sécurité.

D’office les grimpeurs déchargent le propriétaire et le gestionnaire du site de toute responsabilité d’un éventuel accident et de ce qui pourrait résulter de la fréquentation du site et de la pratique de l’escalade

Comme dans l’ensemble de nos massifs, vous fréquentez ce site sous votre entière responsabilité.
Tout renseignement, conseil ou toute aide, ne dispense pas celui qui les reçoit ou les utilise d'évaluer les risques auxquels il peut s'exposer suite à son engagement dans les voies.

Et se rappeler que, malgré toute l'attention apportée lors de l'équipement d'une voie en falaise, nul ne peut garantir la fiabilité absolue des points d'ancrage, le risque zéro n'existe pas le croire serait un leurre.

Il faut donc ne pas accorder une confiance excessive dans les amarrages, une règle essentielle est de toujours vérifier l'équipement en place. Dans le doute, chaque grimpeur est tenu de prendre les mesures de prudence qui s'impose, cela en toute circonstance.

J-C VITTOZ - MES REALISATIONS

  "Mieux vaut ouvrir une voie, celles existantes on  peut toujours y revenir plus tard..."                                      ...